Les problèmes de la distribution de l’eau à Corsavy

Situation :
                Les habitants de la commune de Corsavy savent que l’eau du robinet contient de l’Arsenic. Cette situation n’est pas nouvelle. Cependant, actuellement ils sont davantage intéressés par ce problème parce que les normes européennes n’acceptent pas que l’eau distribuée ait une teneur d’Arsenic supérieur à 10 microgrammes par litre (µg/L).
                L’eau du village a naturellement une teneur d’Arsenic supérieur à cette norme. Il peut même arriver que par forte sécheresse ce taux atteigne 28 voir 35 µg/L.
                Les municipalités successives ont essayé de trouver une solution : Des forages ont été effectués.
                Au printemps 2010, la localisation, puis l’enlèvement « rocambolesque » d’un transformateur à pyralène « oublié » depuis des décennies au fond de la mine de Batère a permis d’envisager une autre solution : Captage d’une nouvelle source dont l’eau peut être utilisée sans traitement par UV et sans pompe à Chlore.
                Je salue au passage ces élus qui soucieux de leurs administrés et respectueux de l’Environnement ont agi avec ténacité et perspicacité pour mener à bien l’enlèvement du transformateur, ce qui a permis en outre d’éviter la pollution du site et la contamination de la flore, la faune et des eaux, par des composés chloro-organiques très toxiques et résistants qui se seraient dégagés immanquablement au cours de la détérioration du transformateur.

Solutions ?:
                Actuellement les supputations vont bon train dans le village.
                Les habitants savent que l’eau du robinet n’est potable que par les traitements UV et l’adduction de chlore. Ces opérations constituent une charge contraignante et éminemment risquée, difficile matériellement et techniquement à réaliser pour un petit village. Nul malgré son ingéniosité et son dévouement ne peut se substituer aux techniciens spécialisés.
                Aucune information concernant ces travaux n’a été révélée.
                Personne n’ignore que l’Arsenic consommé quotidiennement à doses conséquentes a des incidences néfastes sur la santé : Il suffit de se reporter sur le site Senat.fr  dont l’adresse est la suivante:
http://www.senat.fr/rap/102_215_2/120_256.html
pour s’en convaincre.

Les motivations de Corsavysempre :
                L’intervention d’un certain nombre d’habitants du village sur différents sites montre l’intérêt que ce problème suscite.
                L’eau est un élément vital commun, il fait parti du patrimoine que l’association défend.
                C’est à ce titre que Corsavysempre intervient comme elle l’a fait pour le combat « NON à la THT ».
                L’association regrette cependant l’insuccès de sa démarche visant, en 2008, à obtenir un débat public sur le thème de l’e    au, ou du moins avoir des informations sur les différentes actions menées par la communes sur ce sujet.


Fait le 14 août 2010
Jackie Patot Peytavi, Présidente de l’association

l'eau de Corsavy

La qualité de l’eau à Corsavy

            Lecture des dernières analyses établies par les services de la DDASS :
Le 23 mars2010 :

 

Léca

Corsavy village

Arsenic

 

≤ 5 µg/L

Bactéries

 

Absence

Le juillet 2010:

 

Léca

Corsavy village

Arsenic

 

 

Bactéries

Absence

 

Le 16 aout 2010 : analyse intermédiaire

 

Léca

Corsavy village

Arsenic

28.53 µg/L

14.5 µg/L

Bactéries

Absence

Présence de :
-Eschérichia coli : < 5 UFC/100mL
- Coliformes totaux

Remarques : Ces bactéries dangereuses (tolérance zéro) proviennent uniquement des matières fécales des hommes et/ou des animaux.

L’approvisionnement en eau de Corsavy village et de Léca diffère quelque peu :
-Pour le village l’eau venant de la source « Noguère » reçoit une adduction d’eau provenant d’un forage.

Cette récente contamination de l’eau par des bactéries est inquiétante pourtant aucune mesure sanitaire supplémentaire, ni aucune information complémentaire auprès des habitants n’ont eu lieu.

 

Fait le 12 septembre 2010
Jackie Patot Peytavi, Présidente de l’association.

Voir le site de Corsavylage sur l'état de l'eau potable à Corsavy

Eau potable : solution probable


La consommation de l’eau du réseau public pose toujours problème. Cependant les consommateurs ont reçu la facture établie par le Service Eau et Assainissement de Corsavy :elle correspond à la consommation pour l’année 2010 .Cette facture est assortie de la note suivante : « La DASS nous demande de joindre à vos factures d’eau et d’assainissement le compte rendu d’une période d’analyses ;celui qui nous a été fourni correspond à l’année 2008 et arrive donc à retardement même s’il est toujours intéressant de constater les problèmes liés à l’approvisionnement et à la distribution de l'eau »
Quelle est l’information apportée par ce compte-rendu ?


Concernant la teneur en arsenic on apprend :
« sur 15 valeurs mesurées : mini 10,4 µg /l   max 31,0 µg/l    moyenne :19,6 µg/l
Limite de qualité : mini aucune     max 10µg /l »  


De surcroit la conclusion de ce rapport est éloquente .Il est écrit :
« Ce bilan a été réalisé à partir du contrôle sanitaire effectué de 2006 à 2008 !!
Les paramètres  physico-chimiques (de l’eau) sont conformes aux exigences de qualité EXCEPTE L’ARSENIC dont la teneur moyenne dépasse la limite de qualité.CETTE   EAU  NE  DOIT  PAS  ETRE  UTILISEE POUR LES  USAGES  ALIMENTAIRES (BOISSONS  ET  PREPARATIONS   D’ALIMENTS ) »


Malgré cette interdiction, on continue à livrer ce produit impropre à la consommation !
On nous présente  une facture, alors que la dernière analyse n’est  guère rassurante en teneur d’arsenic (voir tableau information précédente)
Les habitants, qui ne bénéficient pas de captages privés, sont pris en otages d’autant plus que Mr le Maire se refuse à faire distribuer de l’eau  potable  ce qui ne serait  qu’une solution provisoire !


Cependant Mr le Maire dans sa note explicative se veut optimiste car il annonce :
« Pour l’avenir et au vu de nos dernières rencontres ( ?) et réunions avec nos différents partenaires( ?) et financiers, il apparait que la  phase «  étude » touche à sa  fin ; on peut donc espérer entrer dans la phase « réalisation » début 2011. »


Ces supputations laissent perplexes: il s’agit d’un problème de santé publique traité avec lenteur et  opacité: a ce jour, 28 /12/2010, aucune réunion publique sur ce dossier, aucun appel d’offre pour les travaux  émanant  de  la municipalité