1902
2Op1131
Projet de construction d’un lavoir
Lettre du 10 août 1902
Monsieur le Préfet
...J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli
le projet de construction d’un lavoir communal en remplacement du lavoir
démoli pour la construction des préaux du groupe scolaire...
pour le Maire
l’adjoint délégué
Paillisser
Plan et devis en date du 8/10/1902
Montant : 587,30 francs
Réparation de la fontaine publique
A.D. 2 Op 1130
26/6/1892
conseil municipal, maire Jules Deit
Présents : Jules Deit, Jacques Sala, Marc Coderch, Pierre Rossignol, Casimir Sala, Joseph Barboteu, Pierre Baills, Léon Vilanova, Sauveur Ourtous, Fortuné Fabre, Constant Delclos, Jean PonsM. le Maire expose au conseil qu’à la suite des cas de fièvre typhoïde qui se sont déclarés parmi les enfants fréquentant l’école communale de garçons, une commission en date du 25 juin dernier, s’est rendue sur les lieux pour chercher l’origine de l’épidémie ; les eaux de la fontaine avoisinant l’école sont contaminées. Il convient de faire les travaux nécessaires. Il résulte de l’examen des lieux et du curage du réservoir de la fontaine que l’eau de la source est salie pendant les jours de pluie par les eaux pluviales qui s’y déversent après avoir traversé le remblai du chemin de Grande Communication n° 3 en grande partie composé, en cet endroit, de débris de rocher, le mur de soutènement ayant 8 à 9 mètres de hauteur. Ce sol est par suite très perméable et les eaux pluviales entraînent dans le réservoir de la fontaine les matières terreuses, argileuses, qu’elles rencontrent sur leur passage, soit dans le remblai, soit dans les fentes de la roche calcaire d’où jaillit la source, lesquelles sont toutes garnies d’argile, de débris provenant de la décomposition de la roche encaissante. Les eaux pluviales, dans leur parcours sur la surface du sol, entraînent avec elles des matières organiques, lesquelles sont susceptibles de contaminer les aux de la source.
Il est urgent de remédier à une situation si compromettante pour la santé publique et qui, après la construction de la route, a donné lieu à tant de plaintes, les eaux coulant troubles toutes les fois qu’il pleut. Le mur de soutènement de la route est bâti sur l’emplacement de la source. On a construit dans l’épaisseur u mur un réservoir large de 1,50 mètres et d’autant de longueur jusqu’au calcaire laissé à nu avec ses fentes et trous béants par lesquels passent les eaux pluviales et on a négligé de faire le nécessaire pour empêcher le mélange de ces eaux pluviales et boueuses avec les eaux de la source.
30 juillet 1892
plan
devis : la dépense est estimée à 500 francs20 novembre 1892
conseil municipal
maire : Jules Deit
présents : Jules Deit, Casimir Sala, Constant Delclos, Fortuné Fabre, Jacques Sala, Pierre Rossignol, Marc Coderch, Joseph Barboteu, Sauveur Ourtous, Pierre Baills
absents : Jean Pons, Léon VilanovaPar lettre du 27/9/1892 le sous-préfet informe qu’une somme de 200 francs est attribuée pour effectuer les réparations nécessaires à la fontaine publique.
Le conseil décide, en outre, d’ouvrir une souscription publique soit en espèces, soit en travail en nature, pour assurer le paiement intégral des travaux projetés.
Fontaine Delaris
1879
Demande de subvention pour les fontaines publiques
1. Fontaine Arago : réparation à la canalisation qui est
défectueuse, à tel point qu’en temps de pluie l’eau
est toute trouble
2. Fontaine de la place : curage de l’égout entre la fontaine
et la maison d’Emile Delclos
3. Fontaine de Millet : empêcher l’eau de pluie de se mêler
à l’eau de source et construction d’un aqueduc
1880
Le conseil municipal demande de faire des réparations à la
fontaine de Millet pour la mettre en état et y adjoindre un bassin
ou réservoir d’eau pour le cas d’incendie, l’eau
ayant toujours fait défaut dans ces graves circonstances
A.D. 2 Op 1130
Procès avec le sieur Vilanova relatif à la fontaine Delaris
Années 1810, 1812, 1813, 1815Le 26/12/1812
Conseil municipal : Deit, maire
Fondecave, adjoint, Jean Giralt, Jean Pons, Sauveur Marcé, Jean Sala, Jacques Paillisser, Michel Cirera, Vincent Thibaut, Joseph Rossignol, André Fondecave
Il faut prendre les moyens pour faire un procès au sieur Vilanova au sujet des changements que ce dernier prétend faire à la fontaine Delaris et au bassin existant au-dessous de cette fontaine ainsi qu’au passage d’icelle, que le conseil municipal aurait déjà demandé et obtenu du Conseil de Préfecture par arrêté du 11 décembre 1809 de poursuivre la défense de ses droitsJugement
Le 17/2/1815Le sous-préfet estime qu’il sera fait appel du jugement rendu contre la commune de Corsavy qui réclame du sieur Vilanova la propriété de la fontaine dite Delaris
Le préfet autorise la commune de Corsavy à poursuivre devant les tribunaux le sieur Vilanova aux fins de le forcer à rétablir le passage de la fontaine ainsi que le cours d’eau dont les habitants de Corsavy ont joui pendant un temps immémorial.
L’existence d’une fontaine et la facilité d’y aboutir pour l’usage quelconque de ses habitants, sont des objets de la plus grande utilitéLe 13/5/1819
Conseil municipal
Présents : Sauveur Marcé, président par empêchement du Maire, sauveur Serra, Joseph Marti, Vincent Thibaut, Jean Sala, Jacques Paillisser, Louis Violet et Paul Vidalet
Auxquels a été adjoint un nombre égal des plus forts contribuables, à savoir, François Maillard, Martin Madern, Jean Fondecave, Jean Fort, Jean Payro, Jean Pons, Joseph RossignolLa commune est condamnée à payer les frais du procès soutenu contre Vilanova : 2791,48 francs
Avons délibéré de faire une contribution extraordinaire
Avons signé à l’exception de Payro, Madern, Rossignol et Maillard qui ont dit ne savoir