Il s'agit d'un projet uniquement
spéculatif de la RTE (réseau de transport électrique)
qui tente d'imposer l'installation dans les Pyrénées
Orientales de deux fois une ligne de 400 000 volts soit 800 000. Avec
dans le futur, une extension, qui dépasseront allégrement
les 1 000 000 volts.
Ce projet a été présenté et combattu au
Pays Basque, dans le Quercy et en Ardèche, à chaque
fois, la RTE a reculé devant le soulèvement populaire.
Les gens de la RTE tentent de l'imposer, avec l'appui de certains
politiques en ROUSSILLON.
Un premier projet concernait BAIXAS - BESCANO.
ce projet abandonné, il revient avec un passage prévu
dans le VALLESPIR.
Toute une région de notre département, toute une superbe
vallée, "la Vallée Verte", de CERET à
PRATS DE MOLLO est sacrifiée pour ce qu'il faut bien appeler
un nouveau méfait
de cette "mondialisation" qui, pour nous, restait jusqu'à
aujourd'hui un concept bien lien de
chez nous et qui nous arrive avec une grande brutalité. Toute
une partie de notre département
va mourir si rien n'est opposé à ce projet, si personne
ne se soulève contre ce diktat.
nous pouvons faire retirer cet immonde projet
un autre motif a été
avancé, l'installation tout au long du futur TGV la ligne THT
destinée à l'alimenter (ce n'est pas un canular, cela
a été bien avancé), puis pour le canal Rhône
qui devant aller su BARCELONE, etc....
En fait il s'agit tout simplement de vendre l'électricité,
dans les deux sens au gré des demandes
et en aucun cas au bénéfice des régions traversées
mais uniquement en fonction des prix du moment, comme pour le prix
du brut en ce qui concerne le pétrole (la bourse y est elle
pour quelque chose ???). La RTE cache soigneusement les grands dangers
pour la population etc..
Depuis 1984, les gouvernements
succéssifs ont essayé de placer un ligne THT, TRES HAUTE
TENSION dans les Pyrénées.
Ce projet conçu par
RTE, filiale d'EDF, s'est "baladé" du Pays-Basque
jusqu'à chez nous. Refusé chez Basques à cause
de l'ETA ; puis refusé vers le Val d'Aran, à cause de
la famille royale d'Espagne, qui y séjourne ; annulé
par Alain Juppé dans les Pyrénées Centrales,
pour essayer d'aboutir chez nous dans les Pyrénées Orientales.
RTE ayant besoin de liquider
ses stocks d'électricité issu du nucléaire, a
projeté de faire passer à coté d'une ligne existante
de 400.000 volts, une nouvelle double ligne de 800.000 volts, avec
des pilonnes de 60 m de haut espacés tous les 300 mètres
dans notre vallée, " Le Vallespir", composée
de 14 communes toutes aussi belles les unes des autres, entourrées
de montagnes et de forêts préservées, où
vit une faune sauvage intense et variée. Lieu de visites historiques,
culturelles, naturelles, le Vallespir se mobilise derrière
tous ses élus locaux, qui ont prété serment d'union
contre la THT.
Nous avons besoin d'aide, de
toutes aides, nous sommes dans une vallée économiquement
pauvre, la plus au Sud de France, notre culture Catalane est intégrée
dans le respect de la République. Mais celle-ci ne nous considère
pas, agit comme si nous n'existions pas. Nous avons le soutien actif
des députés et du Conseil Général, mais
nous avons besoin de médiatiser notre problème.
Lorsque le Réseau Transport
d'Électricité (RTE), une filiale d'EDF, a publié,
mi-août, un nouveau projet d'exportation de courant en Catalogne,
via une ligne à très haute tension (THT) de 400 000
volts, les manifestations ont repris de plus belle.
Samedi 11 septembre, à
Céret, près de Perpignan, ils étaient entre 3
et 5 000 à répondre à l'appel du Collectif anti-THT
et du Syndicat de défense des communes contre la THT (sydeco-THT
66), qui regroupe des élus de 41 communes. Une pétition
a été remise à la sous-préfecture et une
lettre, exigeant le retrait du projet, a également été
adressée à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin. Selon
les associations d'opposants, la THT devrait partir de Baixas, près
de Perpignan, et passer par le Vallespir, en amont d'Amélie-les-Bains.
Le petit hameau de Montferrer, qui compte 252 âmes, devrait
servir de noeud à ce réseau afin de fournir du courant
d'une part à la zone de Bescano (Figueres) et d'autres part
à celle de Vic (Barcelone).
Les maîtres d'ouvrage
affirment qu'on ne peut ni l'enterrer, ni la faire passer par la mer.
La «balafre», comme la surnomme déjà les
Catalans, agrémenterait donc le paysage, du nord au sud, de
ses 80 pylônes portant 40 km de câbles multiples. Ce projet
s'inscrit dans le désir de mettre en place une interrégion
sud Catalogne/Languedoc-Roussillon, après la signature des
accords bilatéraux au sommet franco-espagnol de Perpignan d'octobre
2001.
Cela fait près de vingt
ans que le RTE essaie d'implanter une ligne THT qui ferait le lien
entre la France et l'Espagne. En 1984, les Basques étaient
les premiers à subir les frais de ce projet. Puis il s'est
déplacé le long de la chaîne, au fil des abandons
successifs du projet face aux soulèvements populaires, avant
d'atteindre la Catalogne. La population a encore l'espoir de faire
avorter le projet comme l'ont fait les autres Pyrénéens.
Mais l'échéance approche : fin 2004, le tracé
devra être fixé et le projet sera déclaré
d'utilité publique début 2005. Après cette première
phase, il sera quasiment impossible de faire marche arrière.
Mais la décision de construire ou de tout arrêter appartient
essentiellement aux hommes politiques. Une réponse sera apportée
lors du prochain sommet franco-espagnol, le 7 décembre, à
Saragosse.